Pour lutter contre la drogue au volant, MAM a mis en place des contrôles salivaires pour dépister la drogue chez les conducteurs. 52 000 tests ont été distribués aux forces de l'ordre. Problème: les tests marchent bien pour la cocaïne, l'héroïne, l'ecstasy mais pour le cannabis, il faut que le conducteur ait fumé dans l'heure qui précède le test pour que cela se voit.
"L'échantillon, mélangé à une substance chimique, révèle, en huit minutes environ, si la personne a consommé des stupéfiants. Le test est une sorte de thermomètre. Si un trait rouge horizontal se dessine en face d'une des drogues concernées, le contrôle est négatif. Mais, si la case reste blanche, alors, il y a eu prise de drogue.
Selon le docteur Jean-Marie Ménard, qui participait à l'opération, le test peut détecter une prise de stupéfiants remontant à dix, voire douze jours."
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Ouest FranceAu-delà de la question de la fiabilité de ces tests (pas surprenant étant donné déjà le peu de fiabilité des dépistages d'alcoolémies) se pose une question traitée par aucun journaliste : doit-on accepter le même traitement que pour un prélèvement ADN ?
En effet rien ne nous assure que ces prélèvements ne serviront pas à créer une base de données ADN, qui si elle permettrait de résoudre plus vite certaines enquêtes, aiderait grandement le prochain Stalinohithlérien au pouvoir.
M'enfin, l'heure est à l'acceptation générale de la suppression quotidienne des libertés les plus élémentaires (payer pour contester un PV, présumé coupable, etc.), alors on ne va pas se poser de question pour cette fois non plus.